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Soins virtuels : du curatif au préventif

En vedette 15 février 2024

L’accès à des soins de santé virtuels est de plus en plus pertinent dans une stratégie de bien-être global.

La pandémie a montré la pertinence des soins virtuels comme outil curatif. Mais ils peuvent jouer un plus grand rôle dans l’offre globale en santé, que ce soit pour la prévention, le traitement ou le soutien durant la convalescence.

 

Une tendance en progression

Les soins virtuels ont la cote. L’an dernier, un sondage réalisé par Abacus Data pour le compte de l’Association canadienne des compagnies d’assurances de personnes (ACCAP) rapportait que plus de la moitié des Canadiens et des Canadiennes, soit 55 %, avait recours aux soins virtuels. De cette proportion, le tiers y a eu recours plus d’une fois. 

La pandémie a permis à beaucoup plus de gens d’expérimenter la médecine virtuelle, et près de neuf personnes sur 10 (89 %) se sont dites satisfaites des soins et des services reçus. Le tiers des personnes sondées souhaiteraient même que leur premier contact avec le système de santé soit virtuel à l’avenir, rapporte Abacus Data.

Cela suggère que les soins virtuels, utilisés à l’origine dans un processus curatif, font désormais partie intégrante d’une approche préventive en gestion de l’offre de santé et de bien-être global. 

 

De nombreux avantages

Prodiguer des soins virtuels comporte plusieurs avantages, remarque pour sa part l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS) dans son bilan Les soins virtuels au Canada, publié en 2022. C’est le cas notamment pour la gestion des maladies chroniques, des problèmes liés à la santé mentale et à l’utilisation de substances. Pour plusieurs personnes, l’obtention de soins pour des maladies chroniques dépend de l’accès à des soins virtuels.

Sans compter que le corps médical canadien semble enthousiaste face aux soins virtuels : l’ICIS rapporte que 84 % des médecins canadiens sondés sur la question en 2022 sont satisfaits de la pratique des soins virtuels, dont l’utilisation va en augmentant. L’ICIS relate de plus que l’incidence sur certaines variables, telles la rapidité d’intervention et l’évaluation efficace des besoins en santé mentale et comportementale des personnes qui consultent, est positive. 

 

Une occasion pour les promoteurs de régimes

Du côté des promoteurs canadiens, on constate qu’une offre de soins virtuels peut avoir des effets positifs pour les participants et les participantes à un régime d’assurance collective. Une telle offre influence leur satisfaction à l’égard du régime, comme le révèle notre résumé du Sondage Benefits Canada sur les soins de santé 2023. 

Les soins virtuels permettent en outre de couvrir un large éventail de besoins, notamment auprès des personnes qui se remettent d’une blessure grave, qui ont besoin de soutien en matière de santé mentale, qui ont des responsabilités d’aidant naturel ou qui ont des enfants de moins de 18 ans, indique le sondage de Benefits Canada. 

Or, l’offre semble sous-utilisée, alors que seulement 33 % des personnes participant à un régime y font appel, peut-on lire dans le Sondage Benefits Canada. Si les entreprises sensibilisent davantage leur personnel aux avantages des soins virtuels, leur valeur devrait augmenter au fur et à mesure que de plus en plus de personnes les utiliseront.

 

Nous pouvons vous aider

Les soins virtuels, intégrés dans le continuum de soins, s’inscrivent autant dans la prévention que dans l’intervention précoce et le suivi. Ils évitent aux participantes et participants les déplacements et les temps d’attente inutiles, ce qui contribue à réduire l’absentéisme et, donc, à améliorer la productivité.

iA Groupe financier propose un éventail de solutions, offertes en collaboration avec son partenaire Dialogue, qui permettent aux promoteurs de régimes de soutenir leur personnel grâce à des outils et services virtuels de pointe qui enregistrent des taux de satisfaction de 84 % à 98 %. 

  • Pour les soins primaires, le service de télémédecine comprend notamment l’accès rapide à une équipe médicale multidisciplinaire offrant du soutien pour traiter virtuellement jusqu’à 70 % des problèmes de santé non urgents et des suivis personnalisés.
  • Les services de thérapie cognitivo-comportementale sur Internet (TCCi) permettent d’aider les personnes qui ont des problèmes de santé mentale, notamment de dépression et d’anxiété.
  • Le Programme d’aide aux employés et à leur famille (PAEF) comporte un important volet virtuel qui donne rapidement accès aux ressources nécessaires pour résoudre les problèmes qui ont une incidence sur la santé, le rendement et la présence au travail. La moitié des consultations (51 %) portent sur des questions de santé mentale. 
  • Le service Santé mentale+ propose un accès illimité à des spécialistes en santé mentale, quels que soient le problème ou la préférence en matière de soins, à du soutien en continu et à des thérapies virtuelles autonomes ou dirigées, couvrant ainsi un large éventail de besoins. Son utilisation permet un taux d’amélioration des symptômes de 54 %.

Vous souhaitez en apprendre davantage sur le soutien que iA peut vous fournir pour la mise en place d’une stratégie de bien-être global intégrant les soins virtuels? Discutez-en avec votre directeur ou directrice de compte.

Nous transmettrons un communiqué aux administrateurs de régimes d’assurance collective le 19 février.

Voir la version anglaise du communiqué.

 

Source :

Les soins virtuels au Canada

Canadians & Health Care - 2023 Health system innovation, virtual care, mental health - Abacus Data